Un nouveau café arrive sur la rue Saint-Jean. Cofondé par la chroniqueuse gourmande Allison Van Rassel et le maître torréfacteur Pier-Paul Fortin, les cafés deTerroir sauront ravir toutes les papilles, curieuses ou connaisseuses, au 752 rue Saint-Jean.
Le petit local de 600 pi² est actuellement en travaux, mais l’enseigne a déjà été installée, annonçant une ouverture dans les prochaines semaines. Dans les faits, on annonce une ouverture officielle pour janvier 2023, histoire de plonger dans une nouvelle année enveloppé dans de bonnes odeurs de café. ‘Ce local idéal s’est présenté à nous plus vite que ce à quoi on s’attendait” nous indique Allison Van Rassel. “C’est un des plus beaux quartiers de la ville de Québec, à la fois hyper-touristique mais aussi ancré dans la communauté et on voulait offrir un moment de réconfort à la population locale autant qu’aux touristes” ajoute-t-elle. Le local proposera avant tout un comptoir de service, en vue de faciliter l’accès aux cafés de spécialité deTerroir. On y trouvera également une grande table pour encourager les échanges, se poser quelques minutes et apprécier son café en regardant la rue Saint-Jean.
Pour Allison Van Rassel, qui transmet depuis 20 ans sa passion des bonnes choses sur différents médias, il était important que le café puisse aussi être un endroit où l’on puisse découvrir et initier son palais aux différentes saveurs du café. “Quand on comprend ce qui se passe dans la bouche, le nez, la tête, c’est plus facile de faire des choix éclairés ensuite” précise-t-elle. C’est pour cela que l’on pourra participer à des ateliers de dégustation de café, des cuppings (une méthode de dégustation du café et d’évaluation de sa qualité suivant une méthode standardisée, comme déguster un bon café comme on le ferait d’un grand cru).
C’est en novembre 2021 que deTerroir a officiellement été lancé, avec l’objectif d’offrir des cafés de spécialité, qui sont des cafés obtenant une notre entre 80 et 100 par un expert en café (Q Grader), l’équivalent d’un sommelier pour le vin. Ce sont en quelque sorte les grands crus du café, ce qui rend leurs terroirs d’autant plus importants. On comprend d’autant plus aisément l’emphase mise sur les terroirs, aussi importants que les cépages et les vignobles le sont pour le vin. “On en est encore au développement à tous les jours” nous dit Allison. À chaque jour sa découverte de nouveaux cafés, sa dégustation, pour trouver l’équilibre parfait, en fonction des terroirs spécifiques. Jusqu’à maintenant, deTerroir importait, torréfiait et vendait du café en ligne ou dans quelques boutiques de Québec. Dès janvier, on pourra passer directement rue Saint-Jean pour se faire servir un café et récupérer son café préféré ou en découvrir d’autres. Les cafés sont sélectionnés en fonction de leurs profils aromatiques exceptionnels, auprès de producteurs indépendants, d’Éthiopie, du Pérou ou de Colombie.
Des valeurs qui s’incarnent dans chaque tasse de café
“Comme on ne fait pas les choses comme tout le monde, on essaie d’avoir le moins d’impact possible sur l’environnement, on doit tester des choses” dit Allison Van Rassel, qui parle d’une possible ouverture avant les fêtes de fin d’année, pour s’assurer que toutes les valeurs prônées par deTerroir sont opérationnalisables. Car deTerroir est non seulement une ouverture gustative sur des cafés de spécialité, mais surtout une entreprise qui souhaite incarner au quotidien des valeurs qu’elle s’est donnée. Éthique, transparence, traçabilité, circuits courts, la production de deTerroir veut aussi se démarquer dans un marché difficile. “On veut dire à la nouvelle génération qu’il existe un modèle, qui va jusqu’au bout. Que c’est possible, même si c’est le produit le plus consommé au monde. C’est difficile mais ça se fait” dit Allison. Même le lait qui sera servi au café de la rue Saint-Jean provient de la rive sud, et sera livré dans des growlers de 4 litres. Un peu comme au temps du laitier qui déposait sa production quotidienne sur le pas de votre porte.
Est-ce que cette nouvelle vie d’entrepreneure signifie la fin des chroniques gourmandes d’Allison Van Rassel sur Radio-Canada ou CBC? Absolument pas, même si cela exige beaucoup de temps. Allison fait le choix de continuer à faire les deux, en sachant encore plus le travail qu’il peut y avoir avant d’offrir un produit fini, dont on peut être fière. Devenir entrepreneure est une évolution naturelle de son travail de chroniqueuse épicurienne. “Je me retrouve de l’autre côté de la médaille. Ensemble avec Pier-Paul on crée quelque chose d’extraordinaire. Je fais exactement ce dont je voudrais parler dans mon métier” nous dit-elle.
Pour aller plus loin
Au-delà du café, on peut également se procurer les œuvres d’art qui illustrent les emballages (recyclables) des cafés sous formes d’affiches sérigraphiées, à tirage limité, dont tous les profits sont remis à des OBNL. “On termine notre première campagne, tous les dons seront remis à Centraide” indique Allison Van Rassel. Il reste encore quelques affiches à vendre (voir ci-contre), si on souhaite s’en procurer. Toutes ont été réalisées par des artistes québécois, résidant au Québec ou à l’étranger.
- Site Internet: https://deterroir.cafe/fr
- Page Facebook: https://www.facebook.com/deTerroir
- Instagram: https://www.instagram.com/deterroir_cafe/
- Pour les personnes dont les oreilles sont aussi friandes de découvertes que les papilles, Allison Van Rassel propose aussi des listes d’écoute sur Spotify, accessibles par un code sur chaque sac de café.
Bonjour!
Je viens de voir une faute dans votre article « aussi importants que les cépages et les vignobles le son pour le vin »,
le sont, verbe être.