Depuis le 17 juin, le P’tit Marché SJB accueille tous les samedis des entreprises locales qui contribuent à faire rayonner la rue Saint-Jean. Malgré quelques averses, les commerçants tirent jusqu’à présent un bilan positif de leur expérience.

Près d’un mois suivant l’ouverture du marché, ce sont désormais 17 artisans et producteurs qui ont répondu à l’appel. Sur une partie de l’artère piétonnière sont postés des kiosques extérieurs servant à faire découvrir une variété impressionnante de produits d’ici.

Légumes frais, pâtisseries et produits artisanaux ornent les tables du marché, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention des nombreux passants. Pour les commerçants, cette troisième édition du P’tit Marché SJB représente l’opportunité de créer un lien tangible avec le public.

Les trésors de Muse

Se spécialisant dans la création artisanale de bijoux, l’entreprise puise son inspiration de l’art indien bouddhique. Composée de deux joailliers, l’équipe se donne pour objectif d’offrir une gamme de pierres et de métaux d’une qualité remarquable tout en fixant des prix qui demeurent accessibles financièrement.

Dans l’optique de faire découvrir les propriétés et les vertus que renferment les pierres précieuses, Les trésors de Muse favorise une approche unissant joaillerie et lithothérapie.

Les pierres en question proviennent de divers pays, quoique les variétés retrouvées au Canada sont davantage mises de l’avant. « On va chercher les pierres à la source. En ce moment mon collègue est en Inde, mais on a par exemple des labradorites qui viennent du Labrador », explique Sophie, co-propriétaire.

Encourageant des conditions de travail équitables pour les travailleurs d’outre-mer, l’entreprise s’engage par ailleurs à recycler autant que possible les matériaux utilisés dans un souci de préservation des ressources naturelles.

La production des bijoux se fait à Québec, dans le quartier Limoilou. « Je suis pas mal dans mon atelier à la maison, puis l’été, je fais un marché par semaine ». C’est donc en participant à des événements culturels locaux que la compagnie parvient à acquérir davantage de visibilité. L’entreprise sera d’ailleurs présente au marché ce samedi 8 juillet.

La ferme florale La Boréale

Catherine Couturier et son associé figurent parmi les quelques 300 employés qui ont perdu leur gagne-pain lors de la fermeture de l’entreprise pharmaceutique Medicago en février dernier. Bien que cet événement ait causé toute une consternation dans le milieu, celui-ci s’est présenté comme l’occasion parfaite pour le duo de se renouveler. « On s’est dit, profitons-en pour vivre nos rêves », raconte l’entrepreneure.

Inspirée par la flore boréale, la ferme florale offre des bouquets composés d’un joyeux mélange de fleurs fraîches et séchées. « On a un point central dans Bellechasse à la maison de campagne de mes parents, mais chacun de notre côté on trouve des fleurs partout ». Malgré sa courte longévité, l’entreprise se distingue déjà dans le domaine de la fleuristerie par un processus de création assez ludique.

« On fait beaucoup de récoltes, on a de l’amélanchier pis au travers on a des fleurs à couper, donc c’est un peu ça le concept derrière la ferme boréale ».

Outre des bouquets aux inspirations nordiques, l’entreprise se démarque par des créations artistiques à base de végétaux. « Mon collègue fait de l’impression de végétaux avec de l’encre, puis moi je fais du collage avec des pétales ».

Le kiosque de la ferme florale dégage des effluves se prêtant à un concert de notes rafraîchissantes. On y retrouve notamment des fleurs à l’unité, des bouquets déjà formulés, des petits pots abritant des plantes boréales, des véroniques et des quatre-temps.

On peut par ailleurs se procurer des cartes dont les illustrations ont été réalisées par l’entourage des propriétaires. « Mon garçon me ramenait tout le temps des feuilles, donc j’ai décidé d’en faire des cartes. Il est vraiment content de savoir que ses œuvres sont exposées », rapporte Catherine Couturier.

« On n’a pas de point de vente fixe, mais on va travailler là-dessus, on voulait voir s’il y avait un intérêt avant, cerner le pouls des gens ». La compagnie est tout de même active sur les réseaux sociaux. « C’est mon amie qui fait les publications, donc c’est l’fun, tout le monde se greffe au projet ».

La ferme florale la Boréale se présente ainsi comme une véritable fourmilière dans laquelle famille et amis participent à leur manière.

L’entreprise prendra part au P’tit Marché SJB jusqu’au 14 octobre. Afin de découvrir les commerçants qui y seront également prochainement, rendez-vous sur la page Facebook de la SDC Saint-Jean-Baptiste.