
À travers une série de lectures théâtrales mettant à l’honneur les mots, cette 7e édition revient prendre d’assaut le Périscope, transformant la salle en un quartier général / bar / salle de spectacle où la parole est directe et libre; où les auteurs allument des feux inspirants, absolument énergisants; où la fête peut éclater et nous rassembler pour célébrer ce formidable acte de résistance qu’est le geste d’écrire.
Informations sur le site du Théâtre Périscope.
Attention: en raison des travaux, le Festival sera présenté au LANTISS de l’Université Laval
(Local 3655 du pavillon Louis-Jacques-Casault 1055, avenue du Séminaire)
Jeudi 7 décembre
UN COUP D’ENVOI, UN MONOLOGUE POLITIQUE ET UNE COMÉDIE CRITIQUE
Le rassemblement festif commencera en force dès 18 h, heure à laquelle Marianne Marceau et Sol Zanetti lanceront le coup d’envoi par une prise de parole sur les effets d’une existence collective. S’en suivra ensuite deux lectures intégrales : le monologue politico-fantastique Just IN de Lucien ratio à 19 h et, à 20 h 30, le texte Marathon de Maxime Beauregard-Martin, qui critique le milieu artistique avec un humour décapant.
Vendredi 8 décembre
9 H 30 – UNE LECTURE JEUNE PUBLIC TOUT EN MUSIQUE
En partenariat avec le Théâtre Les Gros Becs, nous présenterons, aux petits (8 à 10 ans) et aux plus grands le très joyeux texte Des mules pour Marie-Lucille, de Joëlle Bond, qui raconte le parcours de Vincent, jeune commis bègue et maladivement timide qui voit sa vie devenir une partition musicale au moment où il rencontre Marie-Lucille, femme mini souris aux pieds gigantesques. Un texte d’un ludisme et d’un imaginaire éblouissant.
19 H – LE CLASSIQUE ACCÉLÉRATEUR DE PARTICULES
L’accélérateur se remet en marche, et carburera cette année à la créativité de cinq auteurs, qui nous offriront cinq extraits de textes en construction :
Franconia (une comédie américaine), de Claude Montminy : un texte qui nous plonge au cœur du slogan « Make America great again ».
Sublime et noué, d’Anne-Marie Olivier : le résultat d’une rencontre extraordinaire avec Maurice, dont la sensibilité changea drastiquement suite à un accident de voiture.
Le Manoir Coors Light ou La fin des illusions, de Jean-Michel Girouard : une quête impossible poussée par l’envie d’ailleurs et de plus beau.
Dalida Tremblay, Ariel Charest : le regard de trois individus sur les vies de Dalida et Jeffrey Dahmer.
La paix, surtout de Lily Pinsonneault : le portrait désarmant d’une adolescente qui s’auto-médicamente pour gérer les symptômes de la bipolarité.
Samedi 9 décembre
20 H – DÉTRUIRE POUR MIEUX VIVRE ENSEMBLE
Six auteurs nous entraîneront dans un univers quasi-anarchiste avec As-tu détruit quelque chose de laid aujourd’hui ?, un projet orchestré par Catherine Dorion en étroite collaboration avec Simon-Pierre Beaudet, Bureau beige, Thomas Langlois, Gabriel Fournier, Annabelle Pelletier-Legros. Inspirée par la ligne éditoriale, Catherine Dorion a demandé aux auteurs d’écrire avec elle sur ce qu’ils aimeraient détruire pour désobstruer notre vivre-ensemble, pour désobstruer le paysage collectif, pour laisser entrer la lumière, pour rejeter avec force ce qui appuie constamment sur notre nuque, ce qui veut qu’on cesse de désirer, qu’on s’écrase.