« La Pastorale » de Brahms
En ouverture, l’Orchestre vous fait découvrir une œuvre de la compositrice et suffragette britannique Ethel Smyth, qui mérite d’être davantage connue. Avec sa magie et son caractère grandiose, On the Cliffs of Cornwall, le prélude de l’Acte II de son opéra The Wreckers, semble directement tiré d’un conte de fées. Suit l’impressionnant Concerto pour piano no 2 de Liszt, interprété par le célèbre pianiste montréalais Louis Lortie. Ce deuxième et dernier concerto du compositeur, rempli d’intensité, mais aussi de tendresse, se développe en un seul mouvement, forme inhabituelle pour l’époque.
Souvent surnommée « La Pastorale », à l’image de la Sixième symphonie de Beethoven, la Deuxième symphonie de Brahms est pleine de joie et de lumière. Le compositeur a écrit ce chef-d’œuvre alors qu’il était en vacances d’été dans le village pittoresque de Pörtschach, en Autriche. Vous y sentirez assurément la nature effervescente, les cours d’eau, le ciel bleu et le soleil qui ont inspiré Brahms.